Je quitte Conakry lundi. C'est donc la fin de ce blog.

Merci de m'avoir suivi

Philippe

Hier soir, après une journée de petites courses, épuisante comme d'habitude, enfin, après trois semaines, la mer.

Difficile de l'atteindre. Mais arrivé, c'est sympa. Juste avant le coucher du soleil.

Ca c'était l'hôtel du Nord (atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atemosphère).

Plus loin, et un peu plus tard, le blue beach, plus près de chez moi.

Aujourd'hui, petit tour au marché. La saison des pluies se termine mais ça reste humide. Les achats à Madina, c'est pas vraiment comme dans un supermarché ! Tout se négocie, on met une demi-heure pour acheter 4 piles. La, il fallait trouver des draps, des serviettes, des seaux, des outils, un balai, etc.

Inutile de dire que ça a pris l'après midi et, au milieu du marché, Venise ou Bénarès, à vous de choisir !

Pas grand chose à se mettre sous la dent. Un week end calme.

Alors une petite vue de ma chambre, la mer au fond

Hier, activité bâtiment et logement.

D'abord, visite de chantier. Un nouveau bâtiment où les travaux avancent vite (si,si). Au troisième étage, future bibliothèque universitaire et un grand espace à affecter. Pour l'instant, un bureau (40 m²) réalisé. Un autre identique à faire. Ca sera le futur centre de recherche que je suis en train de monter : Institut Guinéen de Recherche en Sciences Humaines. Ca en jette !

Bon, c'est vrai que ça ne paye pas encore de mine ! Mais ça avance

L'après-midi, après la prière, départ pour Boli (je crois que ça s'écrit comme ça) où se trouve un grand marché de mobilier. Quasiment une après midi de transaction mais, résultat, acquisition de 3 armoires, 5 tables, 4 chaises, une commode.

Il y avait deux taxis chargés comme ça.

Le soir, installation de tout ça. Ca commence à prendre forme.

Maintenant, il va falloir que j'achète un peu d'électroménager. J'ai le choix : du chinois neuf ou du "bruxelles". Le Bruxelles, c'est du matériel européen de second main : le Bon Coin local ! Tout le monde me dit que c'est mieux. On verra.

Allez, je vous laisse

Hier, pas grand chose à signaler. Journée de boulot et, le soir, une petite bière dans un bar qui ressemble un peu à un maquis ouagalais, notamment pour l'ambiance.

Celle-la, je l'aime bien

En même temps, c'est logique !

Bon : PS, il y a quelque chose qui marche pas sur le blog. Il faut aller voir les archives du mois pour avoir accès aux nouveaux messages. C'est bizarre

Ca y est ya courant !

Je continue, rapidement, avant que ça recoupe.

Donc, à partir de l'Auberge du chien qui fume, on a pris une piste sur 4/5 km et là, on a pris à travers la brousse, dans un petit chemin.

Mais d'abord traversée de la rivière.

puis ensuite, escalade du Mont Dixinn. Enfin, j'exagère parce qu'il y a 4/5 heures de marche avec un chemin super abrupt. Alors après 3/4 d'heure, on a rebroussé chemin mais avec une belle vue néanmoins

Puis ensuite départ vers le port de Dubreka, situé sur un ria (un bras de mer qui remonte dans les terres. Là on a acheté du poisson.

Ensuite, retour à Lambanyi, embouteillage. La routine, quoi.

Aujourd'hui lundi, c'est férié après Tabaski. RAS. Il pleut des cordes et un orage impressionnant.

Allez, c'est tout pour l'instant

Aujourd'hui, on a décidé de prendre un peu le vert pour sortir de l'atmosphère de Conakry.

Direction le Mont Dixinn (l'éléphant qui veille), environ à 40 km. Evidemment, on n'a pas vraiment évité les embouteillages mais, vers la fin, c'était plus tranquille.

Là, au pied du mont, on arrive à Dubreka et on prend une piste qui nous même à l'Auberge du chien qui fume. Joli lieu, avec des bungalows et, surtout, une piscine naturelle au milieu de la rivière (propre).

Bon, je continuerai l'histoire plus tard parce que l'ordinateur est presque déchargé et comme on dit ici "ya pas courant" pour le recharger.

Finalement c'est aujourd'hui Tabaski. Beaucoup de magasins fernés. C'est la grande fête.

Une petite balade dans le quartier et une petite photo de notre immeuble où il manque le toit !

Evidemment, c'est un peu embétant quand il pleut.

Et quand il pleut, il pleut !!!

Alors on écope